Owen Carl Davis

ϟ Prénoms;Owen Carl ϟ Noms;Davis Lorenzo ϟ Date & lieu de naissance; 23 septembre, en Écosse ϟ Âge; 16 ϟ Groupe; Poufsouffle ϟ PV [] Scénario [] Inventé [X]

« Dis-nous en plus sur ton personnage »

ϟ Son caractère;

« Par définition, je suis ce que l'on catalogue de l'adjectif Répugnant. Un être totalement agressif et associable. Bien que le contraire soit facilement démontrable. Ce que je suis, n'est pas perceptible, un être de rêves, de fantaisies et de luxures. Adepte de la rhétorique, de l'excentricité et de la folie. Le comportement antipathique que je calque sur mes congénères de la maison du reptile est en quelque sorte un modèle, pour me protéger. Je n'utilise cette attitude volée qu'auprès de personnes dont je n'ai pas envie de dévoiler mon 'moi'. Unique maître de mes actes, je ne me laisserai jamais influencer par qui que ce soit, bien que je puis parfois donner l'impression d'être manipulé, je ne le suis pas. Tout mes actes sont soigneusement calculés et prévu à l'avance. Ce qui m'a valu, auprès d'un cercle relativement clos d'amis d'obtenir le doux pseudonyme du Calculateur. Surnom que j'entretiens avec le plus grand soin, fier de l'avoir obtenu. Je suis aussi, comme vous risquez de le voir, un personnage fort peu ouvert d'esprit, tout ce que je n'accepte pas ne doit pas exister, à mes yeux. De ce fait, je suis farouchement opposé aux nouvelles découvertes. Quand elles ne m'apportent aucun profits, bien entendu.
Pour finir, voici d'autres adjectifs qui peuvent, ridiculement, me définir : Avare, cupide, arrogant, égocentrique.»

ϟ Son physique;

Physiquement bien entretenu. Il mesure le, commun, mètre quatre-vingt. Son corps soigneusement bâtit à force de travail démontre qu'il n'est pas un simple étudiant dont l'âme s'absorbe dans les livres, il est aussi un bon sportif.
Rarement vêtu d'une manière propre et ordonnée, il abhorre les tenues de cérémonies et porte dès qu'il en a l'occasion des ensembles totalement désordonnés et à l'apparence négligée et sale. Il est très souvent en la possession d'un pantalon troué violemment sur les côtés, et trop grand, si bien que celui-ci lui tombe jusqu'aux orteils. Sa ceinture n'est jamais correctement en place, il y aura toujours une partie tombante, jusqu'au niveau d'un de ses genoux. Son faciès n'est pas répulsif et n'est pas non plus des plus attirants, il entretient certes son corps, mais n'accorde pas de temps à se rendre agréable à l'œil, ces futilités ne l'intéressent pas, il sait que ce n'est absolument pas utile, puisque si jamais cela intéresserait le regard de quelqu'un ce ne serait pas éternel puisqu'il perdrait, obligatoirement, un jour ce qui aurait pu faire s'intéresser le regard d'un autre. Il arrive, tout de même, parfois que des regards soient jetés vers lui, et il en joue. Sachant éperdument ce qu'il pourrait faire en se servant des personnes le trouvant attirant.

ϟ La découverte de son avenir de sorcier;

«Alors-même qu'à travers le monde d'autres enfants de mon âge découvraient avec satisfaction ce qu'ils appelleraient plus tard "un don". De mon côté, j'admirais avec effroi ce qui me rendait différent de mes contemporains, que je n'affublerais pas de cette douce insulte à leur nature anti-magique, ils étaient jusqu'à présent identiques à ce que j'étais, un être humain. Mais en m'éveillant enfin, je devins une de ces affreuses créatures qui m'avaient toujours effrayées lorsque j'étais jeune. Un sorcier. Nombre de fois on m'avait conter ces histoires horribles à propos de maléfiques entités montées sur des balais de bois, prêtes à transformer quiconque viendrait les ennuyer. Toute mon enfance avait été vouée à l'indéfinissable crainte, qu'un jour une de ces horreurs viendrait m'enlever pour me servir dans un repas qu'elle destinerait à des ogres ou que sais-je encore. Malgré mes dix années d'existence, j'avais la même façon de penser que j'arbore aujourd'hui, persuadé d'être une erreur de la nature, un monstre, un paria de cette société qui m'avait vu grandir, qu'avais-je fais au cieux pour devenir cette infâme bête. Un sorcier.

Hélas, comme tout enfant, j'étais fasciné par les grands apparats, si bien que cette tare devint un de mes maîtres atouts dans ma folle jeunesse. Je me plaisais à manipuler ce qui m'effrayait, me dégoûtait. Transformant, ça-et-là, ce que je voyais en un épais nuage de fumée, durcissant d'une épaisse couche de givre les flux aqueux qui jaillissait de tout les robinets qui étaient à ma portée. Mes parents ? Oh, ils étaient à la fois heureux et mécontent. Ils avaient toujours su qu'un jour quelque chose allait me différencier grandement des autres, mais ils n'espéraient en aucun cas me voir devenir un phénomène de foire. »

ϟ Sa baguette de sorcier;


«Puis, vint le moment que chaque "sorcier" attend, celui où sa baguette lui voue allégeance. On m'avait raconté que la baguette choisissait le sorcier, et que généralement, celle-ci disposait de la même personnalité que celui qu'elle désigne comme maître. Chose que je ne pus comprendre, comment un vulgaire catalyseur en bois pouvait avoir une personnalité propre, surement était-ce parce que celle-ci avait récupérée un fragment de l'esprit de la créature à qui on avait emprunté un "morceau" pour l'ancrer au sein de ce bois. Trêves de bavardages incessants, bien que vous adorez mon lyrisme, je le conçois. Fûmes-nous arrivés chez ce Ollivander, qu'il se jeta sur moi armé d'un maître-ruban et commença à prendre d'inutiles mesures sur ma personne. Ce vieux fou mesure l'écart de mes narines, le tour de mon crâne, la longueur de mon genou à l'aisselle et j'en passe. Tout ceci pour ensuite me hurler dessus "J'ai ce qu'il vous faut !" Ce vieillard me mit ensuite en mains un étui cerclé de poussière que j'entrepris d'ouvrir dans le plus grand des ennuis. Je pouvais ensuite voir endormi dans du tissu, un vieux morceau de bois, parfaitement taillé, d'une forme rectiligne magnifique, doté d'une poignet de cuir noir. Le bois lui-même assez clair bien que donnant une impression de noirceur. Je fixais l'objet, fasciné par sa nature, si simple et pourtant capable d'être tellement puissant. J'avais oublié la présence du vieil homme qui répétait "Bois d'If, trente huit centimètres. Parfaite pour les enchantements et les sortilèges." Malgré cette aversion certaine qui brûlait en moi, je sentais quelque chose d'autre, une divine poussée de puissance jaillissait depuis le bois et venait se déplacer au creux de ma souche de chair, si bien que j'en eus moult frissons avant de m'en remettre, je perdis toute notion du temps pendant la journée entière. J'avais l'impression qu'un feu inextinguible me faisait frire les entrailles, comme si on m'avait offert le pouvoir de faire ce qu'il me plaisait.

J'avais maintenant Ma Baguette.»

« Et toi, derrière l'écran »

ϟ Prénom/Pseudo; Prodròmos. ϟ Âge;16. ϟ Région; Picardie. ϟ Fréquence de connexion; Jamais ! ( 4.5~5/7 ) ϟ Comment as-tu connu le forum ? Je ne l'ai pas connu. ϟ Comment le trouves-tu ? Affreusement immonde. :) ϟ Double compte; - ϟ Autre chose à ajouter ? - ϟ Ton avatar; David Henrie. ϟ Code du règlement; Validé, par moi-même, que je suis auto-suffisant, diantre.

Warning, NC-16, même. Je ne suis pas responsable de ce qu'il pourrait vous arriver en lisant l'histoire de mon personnage, celui-ci utilisant parfois des métaphores très crues, je vous prierais de lire l'histoire UNIQUEMENT si vous êtes certains de ne pas être choqué, offusqué ou quoi que ce soit d'autre. Merci, et bien à vous, l'auteur.

[Cross-Pollination]


« Tu es né ainsi. Et tu devras faire avec, mon enfant. » Voilà ce que répétait sans cesse ma foutue génitrice, cette catin n'avait donc rien de plus simple à me répéter ? Devais-je subir sans broncher cette défectueuse caractéristique de mon être ? J'avais donc été forcé de me plier au bon vouloir d'une force invisible qui, sans aucun doutes, allait s'efforcer de me suivre tout au long de ma vie, pour estimer mes actes, me faire devenir bon ou mauvais, voir même me contrôler.

Oui, dès mes onze ans, j'avais cette philosophie, celle d'être manipulé par des forces qui dépassait l'entendement du simple mortel que j'étais. L'horrible aversion de devoir vivre de moi-même sous cette nature infâme de sorcier me répugnait au point tel que je refusais de croire que je disposais d'un libre-arbitre et d'une conscience propre à moi-même.

~

Mais j'en oublie les écrits basiques. Ma naissance.
Elle se déroula à Londres, dans le quartier de la dépravation de Soho. Quartier à forte population, de putes, criminels et autres trafiquants de drogues. Suite à une fausse couche, ma mère insuffla à mon paternel cette folle idée de forniquer à nouveau, jusqu'à ce qu'elle soit copieusement remplie d'un œuf qui allait par la suite être vomit de l'Origine du Monde -Je m'étais juré d'un jour la définir comme ceci, âme d'artiste, quand tu nous tiens- pour venir hurler des larmes à l'encontre de tout ce qui l'entourait. Cet œuf, c'était moi. Un vulgaire morceau de viande n'atteignant même pas les trois kilogrammes. Oui, je suis né avec la corpulence d'un anorexique mal-baisé, et je ne m'en suis jamais plaint. Après tout, en quoi serait-ce mauvais de naître maigre, quand un tas d'obèses immondes vous entourent ?

Bref, je passe les détails, le déchirement du cordon ombilical à coup de ciseaux soit-disant stériles, les pleurs, le vomissement de cette gélatine qu'est le placenta, les pleurs, et cætera.

J'ai grandis comme tout les gamins de ma génération, la nintendo super nes en plus. Ouais, un geek de quatre ans, c'est original, n'est-ce pas. Puis, le jour de mes six ans, oui j'étais très précoce, voir surdoué, j'ai commencé à ouvrir des livres de philosophie, et là, tout à changé. Je suis devenu plus qu'un vulgaire crétin bavant devant un écran et quelques malheureuses pixels, je suis devenu un philosophe des bacs à sable. Récitant avec passion, à mon père, les théories que je piochais au hasard dans mes vieux bouquins reliés de cuir. Pendant que ma mère me regardait, mains sur les hanches en répétant «Owen Carl Davis Lorenzo Junior, tu es trop jeune pour t'embêter avec ces choses.» Ma seule réponse fut, simplement, un grognement. Ma mignonne gueule de morpion avait le don de charmer tout le monde, j'étais déjà un étalon, un Don Juan avant l'heure.

Ensuite, on s'en fout des six années qui suivent, rien d'intéressant, la première journée de primaire, la rencontre avec un être aimé, dont je ne dévoilerais pas le genre, ce serait casser le mythe que j'entretiens sur mon orientation, la première bagarre, la découverte des vieux groupes de Rock de papa, la première bêtise, la deuxième, le premier vol, le cinquième. Puis, j'ai atteint mes onze ans.

Et là, c'est le drame. Non, pas tellement que ça. J'ai découvert avec horreur que j'étais un monstre, un sorcier. À travers une lettre accrochée à la patte d'un hibou, n'était-il pas plus judicieux de la faire envoyer comme n'importe quelle autre, quelle idée d'attirer l'attention sur ma famille et son monstre. Ou bien était-ce une mise en scène dans le but de clamer au voisinage «Regardez ! Cette famille en a un elle aussi !»

Comme tout les autres garnements qui avaient étés frappés de cette maladie de la sorcellerie, je me rendis donc au "Chemin de traverse" endroit qui me répugnait tant on y croisait ces horreurs qui se clamaient sorcières. Rien au monde ne pourrait faire disparaître cet arrière-goût de rancœur qui germait en moi. Sans raisons véritables je les haïssait tous. Et lorsque l'on me parlait de ce seigneur noir, j'écoutais, sourire aux lèvres, de savoir qu'un tiers avait la même façon de penser que moi, les sorciers étaient une erreur.

Mais, dans la jeunesse, l'on fait souvent des erreurs, celle de croire que ce soit-disant seigneur était un héros, en était une. Crédule comme je l'étais, j'ai osé croire ce que me vomissait un de ses partisans tentant de m'embrigader. Grand bien fasse à ceux qu'il eut captivés par de douces mélopées valorisant son maître, aussi stupide soit-il. J'eus le pouvoir de m'informer seul et de comprendre la vérité des choses, en ayant eut pour appui les paroles de chacun des camps, de ce fait, j'eus pu me forger mon propre avis sur cette stupide notion manichéenne. De ce fait, j'ai obtenu ma propre version de ce stupide combat. Le chaos dans la neutralité, voilà ce qui était fait pour moi, la liberté totale de mes actes, sans avoir à me soucier de ce qui était bon ou mauvais. Ma liberté commence là où s'arrête celle des autres.

«Je suis maintenant en septième année. Et je suis un monstre. Et vous ?»