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Contexte de Drawn Fate.

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Choixpeau Magique

admin pnj
Choixpeau Magique


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Contexte de Drawn Fate. Vide
MessageSujet: Contexte de Drawn Fate. Contexte de Drawn Fate. I_icon_minitimeMer 11 Mai - 17:54


Le contexte de Drawn Fate




.01 Juillet 1996.

Pius Thicknesse, Ministre de la Magie, monta sur la grande estrade qui avait été installée dans le Grand Hall Central du Ministère de la Magie. Tous les grands sorciers du Monde étaient réunis en ce lieu, comme cela n'avait plus été depuis des années. Fébrile, le Ministre pointa sa baguette magique contre la gorge, appliquant avec soin le sortilège sonorus. Quelques-uns l'imitèrent en pointant leur oreille, signe qu'ils appliquaient le sortilège de leur pays leur permettant de traduire automatiquement les paroles que prononcerait le Ministre anglais. Celui-ci se racla la gorge.

« Bien... Bienvenue à tous », s'exclama-t-il en se raclant une nouvelle fois la gorge. « J'aurais aimé vous réunir sous de meilleurs jours, mais j'ai bien peur de ne pouvoir vous informer que de mauvaises nouvelles. »

Alors qu'il parlait, chacun de ses mots étaient retranscrits à l'identique ou avec la verve habituel d'un journaliste, par une dizaine de plumes différentes. Et au milieu de tous, un homme écrivait avec un stylo. Son rapport n'irait toutefois nullement dans un journal, mais au Ministre anglais moldu, avec qui le Ministère de la Magie avait dû se résoudre à faire preuve d'une totale transparence au vu des derniers événements.

« Mes amis, la situation est grave », poursuivit Thicknesse, la sueur perlant sur son front dégarnit. « Cela faisait des années qu'elle ne l'avait pas été autant. »

« Vous allez en venir aux faits », émana une voix agacée dans la foule, immédiatement suivit par des gargouillements de voix unanimement favorable à cette requête.

« Heu... Oui... Oui bien évidemment ! Alors, heu... Comme vous le savez, Celui-dont-on-ne-doit-pas-prononcer-le-nom est de retour. Bien qu'il ne se soit pas officiellement présenté au monde à ce jour, nos meilleurs aurors ont finalement conclus que la... la... la série de meurtres qui a défrayée les chroniques de la Gazette du Sorcier ses dernières semaines étaient bien l’œuvre de Vous-savez-qui. » Un murmure choqué, affligé, inquiet et révolté émana de la foule, rapidement calmé alors que le silence reprenait ses droits et que Thicknesse suait encore plus. Il dut se résoudre à poursuivre : « Mais, mes amis, devons-nous vraiment nous préparer à une nouvelle guerre dans l'immédiat ?! Ne pouvons-nous pas espérer cohabiter avec ses partisans, trouver un terrain d'entente et éviter de revenir à une guerre fratricide qui se soldera sans nul doute par de nombreuses pertes inacceptables pour chacun ? » Cette annonce déclencha une série de révolte dans la foule, mais le Ministre leva une main pour inciter au calme. « S'il-vous-plaît, s'il-vous-plaît. Écoutez-moi. Cette guerre qui nous a ravagé il y a plus de dix ans a laissé de nombreuses cicatrices dans le cœur et sur les corps de nombreux sorciers. Afin d'éviter cela, nous avons convenu d'une rencontre avec Vous-savez-qui et les siens, afin qu'ils puissent faire entendre leurs revendications et que nous puissions trouver comment combler tout le monde, en évitant d'autres pertes inutiles... Je vous demande, ce soir, mes amis, d'y réfléchir un instant. »

Pius Thricknesse ne put jamais terminer son discours, la foule de sorciers en colère enveniment toujours plus l'échange. Contraint de quitter précipitamment sa tribune sous bonne garde, le Ministre de la Magie retourna s'enfermer dans ses quartiers en laissant les sorciers présents plus en colère et inquiet qu'au début de son discours.

Dès le lendemain, les journaux du monde entier titraient « Le Ministère propose une alternative » pour les plus optimistes ou « Un lâche au pouvoir » et « Peut-on vraiment pactiser avec Celui-dont-on-ne-doit-pas-prononcer-le-nom ? »

.20 août 1996.


PIUS THICKNESSE
Un simple pantin du Lord ?

« Hier a eut lieu le premier contact entre le ministre de la magie et le Seigneur des Ténèbres, ou du moins l'un de ses représentant, car ce dernier n'a pas dénié sortir de sa tanière et se montrer au grand jour. Peur d'être le faire valoir du peuple en colère ? Nul ne saurait le dire.

La rencontre aurait durée plusieurs heures, mais il est difficile de croire qu'une réelle discussion ait pu avoir lieu entre un porte parole et le ministre actuel. Le Lord paraissant être un être psychorigide, planqué derrière ses idées de "sang-pur" et prêt à tout pour prendre le pouvoir, pouvons nous réellement penser qu'il s'agissait là de régler une entente à l'amiable ? Tout indique que non. Ce qui ressortit de cette rencontre fut des exigences comblées du côté du Seigneur des Ténèbres, et un peuple sorcier discriminé et diminué physiquement.

En effet, Pius Thicknesse, répondant toujours aux exigences de celui qui va, de toute évidence, devenir notre "maître" à tous d'ici peu, (peut-on réellement faire confiance à Mr. Thicknesse pour garder le pouvoir entre ses mains ? Je vous pose la question.) a décrété que tous les nés-moldus et "sangs-impures" depuis plus de deux générations devaient se voir retirer le droit d'exercer toute forme de magie, et ainsi donc être défaits de leurs baguettes. Ces derniers se voient par conséquent interdire l'accès à l'école de magie Poudlard, aux postes nécessitant l'utilisation de la magie au quotidien, ainsi que l'accès à tout travail au Ministère de la Magie et autres établissements important du pays.

Qui va-t-il donc rester entre nos murs magiques pour assurer le travail de milliers de sorciers jadis ?Les couloirs de l'école magique et du Ministère risquent d'être bien vides à la rentrée... »

Rita Skeeter, le 20 août 1996 pour la Gazette du Sorcier.

.02 Septembre 1996.

Malgré la révolte populaire suite à la parution de cet article et du récit des négociations ayant eu lieu, de nombreux ministres de la Magie étrangers ont menacé Pius Thricknesse de couper court aux échanges internationaux et d'engager des représailles contre cette nouvelle loi jugée sordide et indigne d'un Ministre de la Magie. Pourtant, aucune action n'a encore été engagée et les sorciers anglais ne savent plus que craindre. Les sondages de la Gazette des sorciers font dominer tour à tour la menace des autres pays, qui pourraient décider d'entrer en guerre avec l'Angleterre pendant que Celui-dont-on-ne-doit-pas-prononcer-le-nom n'en est pas encore maître, et celle de Vous-savez-qui lui-même.

Un espoir cependant demeure en la personne d'Albus Dumbledore lui-même, qui a annoncé publiquement au lendemain de cette annonce qu'il ne s'y soumettrait jamais. « Tout sorcier, que ce soit par son héritage de sang ou par le choix d'une nature incontrôlable et toute puissante, doit avoir accès à la connaissance de ses dons magiques et doit pouvoir devenir un grand sorcier. Ce qui importe n'est pas comment on a obtenu sa magie, mais comment on l'utilise. » Ainsi, en ce jour de rentrée pour les étudiants sorciers, Sang-purs, Sang-mêlés et Né-moldus prirent le train pour retrouver ou découvrir le lieu où ils passeront l'année à étudier la magie.

Dans le reste de l'Angleterre, c'est l'Ordre du Phoenix qui prend la relève d'Albus, en aidant discrètement les sorciers aujourd'hui privés de leurs droits et de leur travail à cause de la loi. Jamais l'ordre n'avait été aussi apprécié et actif dans un autre domaine que la lutte pure et dure contre le Seigneur des Ténèbres.

Contexte écrit par Abhainn Ó Ghallachóir & Venia Malefoy pour Drawn Fate,
toute copie est strictement interdite.


Dernière édition par Choixpeau Magique le Dim 15 Mai - 16:28, édité 4 fois
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