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Abhainn Ó Ghallachóir - ou comment avoir un nom à rallonge imprononçable.

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AuteurMessage
Abhainn Ó Ghallachóir

administrateur p
Abhainn Ó Ghallachóir


▌Hiboux postés : 947
▌Mon arrivée : 30/09/2010

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Patronus: _
Epouvantard: _
Animagus: Non

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MessageSujet: Abhainn Ó Ghallachóir - ou comment avoir un nom à rallonge imprononçable. Abhainn Ó Ghallachóir - ou comment avoir un nom à rallonge imprononçable. I_icon_minitimeDim 22 Avr - 17:03


Abhainn Ó Ghallachóir


feat Matthew Robert Smith.

Informations générales


▲Prénoms: Abhainn ▲Nom: Ó Ghallachóir ▲Age : 24 ans ▲Date et lieu de naissance : 27 janvier 1972, il ne sait où en Écosse ▲Groupe : Professeur d'étude des Runes ▲Patronus: un dragon ▲Epouvantard: lui-même, à l'opposé de ce qu'il est réellement ▲Particularités : _
Poste Vacant Scénario Inventé


Un peu plus sur ton personnage.

Son caractère; Mon enfance ne se déroulant pas des plus normalement, je fus pourtant un enfant dit "sage", tout en gardant une bonne louche de caractère. J'écoutai mes parents adoptifs, ne désobéissais que rarement et acceptai ensuite la punition qui m'était dû. Le fait d'être élevé par mon oncle et ma tante ne m'avait jamais posé de problème. Je savais ce qu'il était arrivé, pourquoi j'avais atterris là, mais ne les ayant jamais connu, cela ne pouvait réellement m'affecter. Mais mon comportement changea du tout au tout lors de mon entrée en première année à Poudlard, jour de la mort de James. Cela me rendit froid et distant, hargneux et colérique. Mon fort caractère prit le pas sur toute ma personnalité, et j'évitai soigneusement tout contact avec quiconque, tant que cela m'était possible. Ce changement s'intensifia lors de mon entrée en cinquième année. Peu après les premiers cours de l'année, je reçu une lettre de grands oncles et tantes m'informant du suicide de Séraphine. Cela finit de m'achever peut-être. Je vécu dans une bulle durant de longs mois, envoyant balader quiconque tentait de m'approcher. C'est sans doute ma transformation en animagus qui me changea, me fit ouvrir les yeux et comprendre que je ne voulais pas être comme cette famille qui s'était débarrassée de mon père et m'avait donné comme un vulgaire paquet. Grandir fait également réfléchir. Aujourd'hui, je n’envoie plus balader ceux qui m'approchent, du moins beaucoup moins qu'avant. Je me suis ressaisit, mais comme on dit, chasse le naturel il revient au galop. Aussi, faisant de gros efforts sur moi même mais ne pouvant le faire tout le temps, je change beaucoup d'humeur, assez vite, sans réfléchir, je suis assez lunatique en sommes.

Son physique; Un grand brun, tout sec. C'est vrai que je ne suis pas très large, pas très musclé, pas très gros non plus, mais il parait que mon visage rattrape le tout. Enfin ça, les goûts et les couleurs, ça ne se discute pas. J'ai tout de même un grand front sur lequel on a presque oublié de me dessiner mes sourcils, un grand nez un peu aplati et un grand menton digne des frères Bogdanof. Mais mes lèvres fines et mes yeux verts grisés rattrapent le tout, du moins je l'espère. Mes cheveux sont assez longs pour un homme, enfin pour un homme sorcier nous dirons plutôt mi-longs, ces derniers les ont rarement très courts. Ils sont raides et châtains foncés, coiffés d'une raie sur le côté et me tombant souvent devant les yeux. En ce qui concerne le côté vestimentaire de mon physique, je privilégie les vestes taillées pour un costume, les chemises et les nœuds papillons, voire les cravates à l'occasion. J'aime aussi porter des bretelles pour tenir mes pantalons, et je ne me sens jamais plus à l'aise que dans de bonne vieilles chaussures en cuir souple et à lacets. Oh bien sûr il m'arrive de m'habiller à la "mode" des moldus, mais ma tenue est bien plus confortable, alors pourquoi m'en passer ?

La découverte de son avenir de sorcier; Cela se passa peu avant la réception de ma lettre d'admission à l'école de magie Poudlard. Nous étions à table, Séraphine, James et moi. J'avais eu onze ans quelques mois plus tôt, mais n'avais jamais manifesté la moindre aptitude magique, et ce depuis ma naissance. Cela commença avec une remarque de James sur ce fait, m'expliquant que si je n'étais pas sorcier, alors pourquoi avais-je vécu avec eux toutes ces années ? Et Séraphine avait surenchéri, proposant de me ramener auprès de mon père si je m'avérai être un cracmol, ou un moldu ce qui revient finalement au même. Je me souviens m'être emporté, avoir hurlé de toutes mes forces combien ils me dégoutaient de dire de telles choses, de vouloir ainsi m'évincer de leur famille sous prétexte que je n'avais pas de pouvoir magique. J'avais levé une main alors, pour accompagner mes propos, et je me souviens avoir tous les couverts se lever en même temps et se pointer chacun vers James et Séraphine. Être en colère était peut-être ce qui m'avait manqué durant toutes ces années pour débloquer mes aptitudes. Quelques jours plus tard donc, je reçu ma lettre.

Sa baguette; Ce fut un grand moment que ce bref passage chez Ollivander. Et quand je dis bref, je pèse mes mots. À peine entrés, aussitôt ressortis. La première fut la bonne, une baguette en bois de noyer noir, longue de vingt-sept centimètres et dix millimètres, souple et contenant un crin de licorne. Cette baguette est toujours dans l'une de mes poche, bien au chaud avec moi.

Animagus;
Déclaré Non déclaré Non
J'étais en cinquième année à Poudlard. Après avoir perdu mon père adoptif lors de mon entrée en première année, cette fois-ci je venais de perdre ma mère adoptive. Emplis de rage et délaissé, je voulais faire quelque chose d'interdit, compliqué et potentiellement dangereux. Peut-être pour me prouver à moi-même que je n'étais pas un déchet abandonné, que j'étais capable de quelque chose de puissant. Il me fallut plusieurs mois pour y parvenir, mais le résultat fut au rendez-vous. À ma guise, je pouvais désormais me transformer en un grand chien loup blanc aux yeux vairons. Pour les yeux, je ne sais pas ce qu'il s'est passé, certainement une petite erreur commise lors de ma première transformation.
Spoiler:

Sang-Pur Sang-Mêlé Né-Moldu
Je suis né d'un père moldu dont le nom m'a échappé avec le temps, et d'une mère née elle même Ó Ghallachóir. Je suis donc de sang-mêlé, descendant d'une famille de sang-mêlé depuis plusieurs générations déjà.


Quel moldu es-tu ?





▲Prénom/pseudo: stillnotginger.
▲Age : 18 ans.
▲Fréquence de connexion : 7/7 sauf cas exceptionnel. Abhainn Ó Ghallachóir - ou comment avoir un nom à rallonge imprononçable. 2598960201
▲Comment as-tu connu le forum ? fish fingers ans custard ! 8D
▲Double compte : nop.
▲Une chose à ajouter ? Je suis une whovian, gare à vos fesses ! Abhainn Ó Ghallachóir - ou comment avoir un nom à rallonge imprononçable. 3066824534
▲Code du règlement :


Dernière édition par Abhainn Ó Ghallachóir le Mer 2 Mai - 10:17, édité 10 fois
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Abhainn Ó Ghallachóir

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MessageSujet: Re: Abhainn Ó Ghallachóir - ou comment avoir un nom à rallonge imprononçable. Abhainn Ó Ghallachóir - ou comment avoir un nom à rallonge imprononçable. I_icon_minitimeDim 22 Avr - 17:04



Son histoire.

« Abhainn Ó Ghallachóir ! » « Ah ? C'est à mon tour de me présenter alors ? J'arrive. » Tire une chaise au milieu du forum et s'y assied. « Je vous promet d'être rapide et concis. De toute façon, ma vie ne vaut sans doute pas la peine de s'y attarder, mais il y a toujours des petits curieux dans votre genre qui veulent mettre leur nez là où ils ne devraient pas, veulent savoir ce qui n'est pourtant pas... Alors soit, moi, Abhainn, je vais me présenter pour assouvir votre curiosité. »

« Je suis né quelque part en Écosse, je n'ai jamais su dans quel coin réellement. La seule chose dont je suis certain, c'est de la date, un certain vingt-sept janvier mille neuf-cent soixante-douze.

Si je ne connais pas mon lieu de naissance, c'est parce-que je n'ai pas connu mes parents, du moins pas réellement. Ma mère nous a quittée, mon père et moi lors de l'accouchement. Tout droit sortie d'une famille de sorciers et mariée à un moldu, il était hors de question que son enfant ne soit pas élevé lui aussi comme un vrai petit apprenti magicien. Aussi, quelques heures à peine après ma naissance, je fus enlevé des bras de mon père et me retrouvai chez ma tante et mon oncle, Séraphine et James, tous deux sorciers.

Mon oncle et ma tante n'avaient pas d'enfant, et n'en eurent jamais. Je fus donc élevé comme leur propre fils. Aimants et attentionnés, je ne manquai de rien, vécu heureux, grandis heureux. Je fêtai mes anniversaires avec mes amis moldus, allai à l'école avec des professeurs moldus, et rentrai le soir dans une famille de sorciers. Tout cela était normal pour moi, et ne pratiquant pas encore la magie, je savais pourtant l'importance qu'elle pouvait avoir pour James et Séraphine. Depuis mon premier jour à leurs côtés, ils n'avaient cessé de me parler de magie, du monde magique, des sorciers, et d'une école nommée Poudlard. Je savais tout ce qu'un sorcier se doit de savoir sur ses origines, j'avais lu tous les livres relatant des faits historiques magiques, connaissais parfaitement de nombreuses incantations et savais préparer quelques potions. Séraphine était très fière de moi, tout comme James. Je n'avais que dix ans alors, et déjà nous étions tous les trois très impatients de mon entrée dans la prestigieuse école de magie, où une place m'était déjà réservée.

L'attente fut interminable, mais un matin, alors que je trépignai devant la boîte à lettres, une enveloppe cachetée à la cire rouge glissa de la fente de la porte à mes pieds. Au loin derrière la porte, j'entendis le hululement d'une chouette qui s'en allait. Attrapant d'un geste vif l'enveloppe, je couru dans toute la maison en hurlant de joie. Quelques heures plus tard à peine, nous nous trouvions déjà sur le chemin de traverse, chez Ollivander. - Je ne vous en raconterai pas davantage sur ce passage qui marqua ma vie comme jamais, car on me l'a déjà demandé un peu plus haut. Il faut suivre un peu. -

Les boutiques défilèrent, et chaque fois nous sortions avec plus de fournitures encore dans nos bras, James, Séraphine et moi. Le chaudron, les livres, les plumes, l'encre, la robe... Et puis James n’emmena dans une boutique emplit d'animaux en tout genre, en me demandant d'en choisir un. Mon regard se porta instinctivement sur un hiboux, petit mais magnifique. Son plumage noir était parsemé de petites tâches grises, et d'une plus grande, blanche, sur son dos. Nous ressortîmes de la boutique avec une cage et Cendres dans nos bras, c'est ainsi que je l'avais baptisé.

Le jour de la rentrée fut le plus heureux et le plus triste de ma vie. En route pour la voie 93/4, la voiture percuta un autre véhicule. James conduisait, il est mort sur le coup.

Je me sentis comme un traître d'abandonner ainsi Séraphine. Mais je n'avais pas le choix, après les quelques jours de deuil qui me furent accordés par le professeur Dumbledore pour enterrer mon oncle et réconforter ma tante, je dû me rendre à l'école pour y suivre l'enseignement que James avait toujours voulu que je suive.

Mon état d'esprit changea littéralement. De nature calme et posé, intelligent et serviable, une rage destructrice que je ne pouvais ni chasser ni contenir s'installa en moi sans crier gare. J'étais prêt à tout pour être le meilleur et ainsi faire plaisir à James qui était toujours dans mon cœur, ainsi qu'à Séraphine qui n'en attendait pas moins de moi pour pouvoir continuer à vivre tant bien que mal. Malgré mon sang, je fus donc, contre toute attente, envoyé à Serpentard.

Les mois se firent long avant les premières vacances, mais le travail que je devais fournir pour tenter d'être le meilleur accaparait tout mon temps. Je ne me fis pas d'amis le premier trimestre, ni même la première année. Encore trop en colère de ce qui avait pu arriver à James, je n'accordai la paroles qu'à ceux qui selon moi méritaient une réponse de ma part. J'étais devenu un vrai Serpentard, vile, hargneux et orgueilleux.

Les années passèrent, et toujours seul dans les couloirs, je m'étais trouvé une passion. J'avais prit en deuxième année l'étude des Runes sans grand enthousiasme, plus par obligation de prendre un matière pour compléter mon enseignement. Cela m'étonna donc moi même lorsque, après le premier cours, je me jetai sur mon livre de cours et l'engloutis en une soirée, pour continuer à le décortiquer les jours suivant. Il ne me fallut pas un mois pour en connaître chaque chapitre par cœur, et épater ainsi mon professeur qui m'attribuait de plus en plus de points à chaque cours qui passait.

Ma cinquième année à Poudlard arriva finalement bien plus vite que je ne l'aurai pensé, mais Séraphine ne se remit jamais du décès de James. Si bien qu'après les vacances de noël, quelques jours à peine après la rentrée, je reçu une lettre de la part de ma famille, une famille que je ne connaissais pas, m'annonçant le suicide de cette dernière. J'avais quinze ans, et ma vie changea du tout au tout, une fois encore.

La réception de cette lettre me fit l'effet d'une bombe qui aurait détruit le monde qui m'entourait et m'aurait rendu sourd par la même occasion. Je vivais désormais dans une bulle hermétique au monde extérieur, me réfugiant dans mes livres de runes, envoyant balader quiconque oserait m'adresser la parole. J'allai mal, mais refusai de le voir, et encore moins de laisser entrer quelqu'un dans ma vie pour m'aider à remonter la pente. J'étais seul et perdu, perdu dans des livres qui m'apportaient certes le savoir qu'il me fallait pour réussir mes examens, mais en gardant mon cerveau intacte, j'avais perdu mon cœur et mon âme, autrefois si tendres et attachants.

Et puis une lubie s'incrusta dans mon esprit. J'étais seul et vulnérable désormais, mais j'allais remédier à cela. En cherchant un peu dans la bibliothèque, et avec mes connaissances personnelles, j'étais certains d'arriver à mes fins. Et en effet, il ne me fallut pas trois jours pour soudoyer la bibliothécaire et mettre la main sur le livre que je cherchai. Grâce à ce dernier, j'allai pouvoir découvrir ma vraie nature, j'allai pouvoir devenir un animagus. Mais cet acte de magie demande beaucoup de temps et d'énergie avant d'atteindre le but souhaité.

Le livre sous le bras, je senti pour la première fois depuis bien longtemps une main, affectueuse et ferme à la fois, se poser sur mon épaule alors que je sortais de la bibliothèque. Me retournant pour voir qui pouvait bien vouloir m'importuner ainsi, je tombai nez à nez avec une jolie rousse de ma maison. Abigaël. Je la connaissais depuis mon arrivée à l'école. En même année que moi, nous fréquentions les mêmes cours depuis cinq ans. Je l'avais toujours regardée, plus ou moins, d'assez loin c'est vrai. Je me souviens avoir souri et m'être senti heureux lorsque je l'ai vue dans mon cours d'étude des runes, assise non loin de moi. Elle était plutôt jolie, du moins à mon goût, et vive d'esprit. Elle n'avait pas forcément les meilleurs notes, n'était pas forcément excellente, mais elle avait un enthousiasme incomparable, ainsi qu'une franchise à toute épreuve. Sa force de caractère me réveillait souvent pendant les cours, alors qu'elle exposait clairement son désaccord avec les professeurs. Jusque-là, je ne m'étais jamais rendu compte à quel point elle comptait pour moi, alors que nous ne nous étions jamais réellement parlé.

La regardant dans les yeux, je la vis triste et déterminée en même temps. Retourné à demi, elle me tenait toujours l'épaule d'une main ferme. « Ne fais pas ça, c'est bien trop dangereux. Tu as des capacités exceptionnelles, un avenir tout tracé comme prof' d'étude des Runes, ne gâche pas tout sur un coup de tête. » m'avait-elle dit alors.

Je me souviens l'avoir regardé avec de grands yeux ronds, ne sachant plus si je devais rester avec elle et tout lui avouer, ou partir en courant. Ce jour-là, j'ai choisi la seconde option. Me dégageant de l'emprise de sa main, je l'avais regardé quelques secondes encore avant de me retourner et de partir en courant rejoindre les cachots.

Durant plusieurs jours, je n'ai pas osé ouvrir le livre pour étudier la question de ma transformation en animagus. Mais un soir, l'image de Séraphine le jour de ma rentrée en première année s'imposa à moi, et comme un vulgaire vase s'écrasant au sol, mon cœur se brisa, une fois de plus. Je n'avais pas réussi à la rendre heureuse, je n'avais pas réussi à lui faire prendre goût à la vie, sans James. J'avais échoué, et conscient de cela, ma détermination à me transformer n'en fut que renforcée. Devenir animagus représentait beaucoup pour moi, il s'agissait d'un changement au plus profond de mon âme. Quelque chose me disait que cela était indispensable si je voulais continuer à vivre sans avoir l'impression d'avoir gâché ma vie.

Durant plusieurs mois alors, je m'attelai à la tâche, étudiant de plus en plus sérieusement le livre. Déterminé à accélérer le processus, je fis de mon mieux, m'appliquai chaque jour, chaque nuit. Ce fut dur, épuisant et douloureux, mais la douleur n'était rien pour un pauvre orphelin qui avait perdu ses deux familles. Et puis le miracle se produisit enfin. Je cru d'abord mourir. Hurlant à la mort dans les toilettes de Mimi Geignarde, je me maudissais de ne pas m'être plus rapproché d'Abigaël, de mourir sans jamais avoir eu d'ami, que ce soit fille ou garçon. Gémissant, allongé sur le sol froid, la douleur disparaissait. Tentant alors de me relever, je ne pu pas me mettre mieux qu'à quatre pattes. Baissant alors la tête, j'aperçus deux petites pattes avant, recouvertes de poils blancs et gris. Avançant vers une flaque d'eau pour m'observer, je reculai avec vigueur et me cognai à une porte qui se trouvait derrière moi, mon reflet velu venait de m'effrayer. Je n'étais plus un adolescent qui se cherche, j'étais un chien loup.

Il me fallut toute la nuit pour réussir à enfin retrouver forme humaine, et la frayeur que cela m'avait flanqué me poussa à me retenir de réitérer l'expérience avant quelques temps.

Les jours qui suivirent, je les ai passés à penser à Abigaël. La peur de mourir sans l'avoir connue m'avait fait réfléchir, car inconsciemment, et sans raison particulière, je tenais à elle.

Mais la fin de l'année approchait, et je savais que j'allai devoir passer mon été dans une famille que je connaissais à peine. D'après ce que j'avais compris, il s'agissait de la cousine de Séraphine, une grand tante vieille gueularde. Je me souviens de son unique passage à la maison, alors que je n'étais pas encore à Poudlard. Je me souviens de sa façon de me regarder, de m'appeler, de me maltraiter. Je me souviens avoir dit à James combien cette femme était le mal en personne et que plus jamais je ne voulais avoir à faire à elle.

Et l'été arriva vite, comme prévu, et avant que je n'ai eu même le courage d'aborder Abigaël. Il fut long et bien trop chaud pour ma fourrure épaisse, mais la transformation était ma seule chance d'échapper à cette famille que je ne voulais pas. Fuguant donc, je parti à la recherche de mon père. Certes, ne l'ayant jamais connu il ne m'avait pas manqué, mais ma transformation avait changé mes sentiments, ma façon de penser et de voir les choses.

Après près d'un mois à arpenter les rues écossaises, je le retrouvai enfin. Mais cette rencontre n'était pas la bienvenue. À peine m'eut-il reconnu qu'il me demanda de partir et de ne plus jamais venir l'importuner, qu'il ne me connaissait pas, n'avait jamais eu de fils. Cet accueil me fit l'effet d'une gifle reçut en pleine figure, et une fois de plus, mon cœur en prit un coup. Seulement cette fois-ci, je ne réagis pas comme je l'aurai fait quelques mois auparavant. Cette fois-là, je me dis que cet homme était minable et que je ne devais jamais devenir comme lui. Cette fois-là, je m'étais fixé une règle, devenir quelqu'un de bien et le rester.

Rentrant à Poudlard, bien que ce ne soit pas la rentrée, je fus reçu par le professeur Dumbledore. Lui racontant mon histoire, sans oublier de lui révéler mon expérience d'animagus, il me proposa de reprendre ma chambre aux cachots, et ce à titre définitif, jusqu'à ce que je décide de partir.

Ce jour n'est pas encore arrivé. Ayant passé mes sixièmes et septième années aux côtés d'Abigaël, sous ma forme canine, jouant et l'écoutant parler de tout et de rien, je n'ai pourtant jamais eu le courage de lui révéler la vérité. Et notre septième année se termina, nos chemins se séparèrent. Devenu professeur d'étude des runes à Poudlard, je n'ai plus jamais eu de nouvelles de celle qui avait pu avoir un quelconque contrôle de mon coeur. Mais aujourd'hui j'ai grandi, mes idées ont évoluées, mais façon d'être et de penser aussi. La rentrée prochaine sera ma troisième année en tant que professeur, et j'ai hâte de faire partager mon savoir à de nouvelles têtes. »




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